1889-1914, l’expérience de la caserne

Longtemps le service militaire a été présenté comme une institution qui, au même titre que l’école, aurait été, en France avant 1914, un acteur de la diffusion de l’idée républicaine. Il est vrai que les différentes lois, de 1889 à 1913, tendent à rendre ce passage à la caserne de plus en plus universel et égalitaire. Mais, dans le détail, l’instruction militaire prend différentes formes et reste tributaire de facteurs sociologiques. Le temps sous l’uniforme n’est donc pas une expérience totalement uniforme. Cette infographie montre la diversité des parcours militaires en se basant sur trois critères : le temps passé sous les drapeaux, le lieu de garnison et l’affectation par armes. Elle a été établie à partir des données du recrutement de Granville que j’ai étudié lors de ma thèse de doctorat.

1889_1913_caserne

Pour aller plus loin :

  • Crépin A., Histoire de la conscription, Paris, Gallimard, coll. « Folio Histoire », 2009 ;
  • Halais J., Des Normands sous l’uniforme, Bayeux, Orep, 2016 ;
  • Maurin, J., Armée, guerre, société : soldats languedociens, 1889-1919, Paris, Presses universitaires de France, 1982 ;
  • Roynette O., “Bons pour le service”, expérience de la caserne en France au XIXe siècle en France, Paris, Belin, 2000.

Recherches et conception : Jérémie Halais – 2020 –  LaContempo.fr

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1940, la campagne de Norvège

Le 8 avril 1940, la Wehrmacht envahit le Danemark. Le lendemain, 9 avril, les troupes allemandes pénètrent en Norvège. Désireux depuis quelques semaines d’ouvrir un front périphériques en Europe septentrionale, les Britanniques et les Français envoient des corps expéditionnaires en Scandinavie pour stopper l’offensive allemande. Les forces alliées subissent des revers dans le sud de la Norvège. Elles ont plus de succès au nord. Le 28 mai, elles contrôlent le port de Narvik. Mais, début juin, l’avancée allemande en France les oblige à rapatrier leurs contingents.

1940, la campagne de Norvège (© Jérémie Halais)

Pour aller plus loin :

  • Audet, « L’expédition de Norvège. Namsos, février-mai 1940 », in Revue historique des armées, n° 2, février 1957 ;
  • Bethouard, « Les bataillons de chasseurs en Norvège », in Revue historique des armées, n° 46, octobre 1945 ;
  • Blanc M., « La légion étrangère dans la campagne de Norvège », in Revue historique des armées, n° 142, 1981 ;
  • Derry T.K., The campaign in Norway, London, HMSO, 1952 ;
  • Caroff, La campagne de Norvège, 1940, Paris, Service historique de la Marine, 1955 ;
  • Keegan J., Atlas de la seconde guerre mondiale, Paris, France loisirs, 1990 ;
  • Leleu J.-L., Quellien J., Passera F. (dir.), La France pendant la seconde guerre mondiale, Paris, Fayard, Ministère de la Défense, 2010 ;
  • Prime C., Simonet S., Atlas de la seconde guerre mondiale. La France au combat : de la drôle de guerre à la Libération, Paris, Autrement, 2010 ;
  • Jordan D., Wiest A., Atlas de la seconde guerre mondiale, Paris, Histoire & collections, 2013.

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Les conscrits de Napoléon

L’instauration du système de la conscription, en 1798, permet à la France de lever, entre 1804 et 1813, près de 2 200 000 soldats. Ces effectifs sont nécessaires pour mener à bien les campagnes du Premier Empire en Europe continentale. Cette infographie revient sur le système de la conscription, ses résultats et les oppositions qu’il a pu susciter.

Les conscrits de Napoléon (© Jérémie Halais)

Pour aller plus loin :

  • Biard M., Bourdin Ph., MarzagalliI S., Révolution, Consulat et Empire (1789-1815), Paris, Belin, coll. « Histoire de France, 2014 ;
  • Beaurepaire P.-Y., Marzagalli, S., Atlas de la Révolution française, Autrement, 2010 ; Crépin A., Histoire de la conscription, Paris, Gallimard, 2009 ;
  • Pigeard A., La conscription au temps de Napoléon, Paris, B. Giovanangeli, 2003 ;
  • Tulard J., Histoire de Paris sous le Consulat et l’Empire.

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1914-1918, les pertes françaises

Dans quelle mesure les soldats français sont-ils mis, entre 1914 et 1918, à contribution par l’armée dans son œuvre de défense nationale ? L’objet de cette infographie est de répondre à cette question. Elle montre aussi que la participation à l’effort de guerre n’est pas la même pour tous, puisque l’âge, la profession jouent un rôle dans l’exposition aux dangers.

1914-1918, les pertes françaises (© Jérémie Halais)

Pour aller plus loin :

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