1944, les bombardements alliés

Saviez-vous que plus de 80 % des bombes larguées sur la France par les Alliés l’ont été au cours de l’année 1944 ? Après le Reich, l’Hexagone est le pays qui subit le plus lourdement les bombardements en raison de son potentiel industriel, de ses infrastructures, de sa situation stratégique mais surtout en préparation du Débarquement sur les plages normandes. Cette infographie revient sur plusieurs données essentielles pour mieux appréhender cette campagne aérienne : les forces engagées par les Britanniques et les Américains, les cibles visées, la chronologie et la géographie des bombardements, leur intensité et surtout le bilan à la veille du Jour J.

Janvier-mai 1944, les bombardements alliés (© Jérémie Halais)

Pour aller plus loin :

  • Ellis J., The World War II databook, London, BCA, 1997 ;
  • Florentin E., Quand les Alliés bombardaient la France, Paris Perrin, 1997 ;
  • Freeman R.-A., The Mighty Eighth War Diary, London, Motorbooks, 1990 ;
  • Halais J., Saint-Lô, 1939-1945. Une ville normande dans la seconde guerre mondiale, Bayeux, OREP, 2019 ;
  • Knapp A., Les Français sous les bombes alliées, 1940-1945, Paris, Tallandier, 2017 ;
  • Leleu J.-L., Quellien J., Passera F. (dir.), La France pendant la seconde guerre mondiale, Paris, Fayard, Ministère de la Défense, 2010 ;
  • Middlebrook M., Everitt C., The Bomber Command War Diaries, Leicester, Midlang Publishing, 1996 ;
  • Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, Répartition des destructions de guerre, Paris, 1945 ;
  • Office of statistical control, Army Air forces statistical digest, décembre 1945 ;
  • Vayssière B., « Relever la France dans les après-guerres : reconstruction ou réaménagement ? », dans Guerres mondiales et conflits contemporains, n° 236, 2009/4.

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Juillet 1830, les Trois Glorieuses

La barricade est un symbole des événements insurrectionnels qui rythment le XIXe siècle. Héritées de l’Ancien Régime, ces fortifications provisoires sont peu utilisées à Paris durant la Révolution française (1789-1799). Elles resurgissent en 1827, au cours des troubles de la rue Saint-Denis (19 et 20 novembre). Surtout, elles marquent les journées de juillet 1830 à l’issue desquelles la dynastie des Bourbons perd le pouvoir. Les barricades sont encore remontées en 1831, lors de la révolte des Canuts, à l’occasion de la révolution de 1848, en 1871 pendant la commune, à la Libération de Paris et en mai 68.

Juillet 1830, la barricade rue Saint-Anthoine (© Jérémie Halais)

Pour aller plus loin :

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1929-1934, la crise française

Le 6 février 1934, une manifestation rassemblant des ligues d’extrême droite et des organisations d’anciens combattants se transforme en émeute. Elle menace le Palais-Bourbon. Cette infographie remonte aux origines de cet événement. Née à la fin des années 1920, la crise économique s’aggrave en 1931. Elle nourrit une crise sociale qui se manifeste par des mécontentements et des clivages. Ce climat est propice aux extrêmes et à la diffusion d’un discours anti-parlementaire, lui-même exacerbé par des scandales politiques et financiers.

1929-1934, la crise française (© Jérémie Halais)

Pour aller plus loin :

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1889-1914, l’expérience de la caserne

Longtemps le service militaire a été présenté comme une institution qui, au même titre que l’école, aurait été, en France avant 1914, un acteur de la diffusion de l’idée républicaine. Il est vrai que les différentes lois, de 1889 à 1913, tendent à rendre ce passage à la caserne de plus en plus universel et égalitaire. Mais, dans le détail, l’instruction militaire prend différentes formes et reste tributaire de facteurs sociologiques. Le temps sous l’uniforme n’est donc pas une expérience totalement uniforme. Cette infographie montre la diversité des parcours militaires en se basant sur trois critères : le temps passé sous les drapeaux, le lieu de garnison et l’affectation par armes. Elle a été établie à partir des données du recrutement de Granville que j’ai étudié lors de ma thèse de doctorat.

1889_1913_caserne

Pour aller plus loin :

  • Crépin A., Histoire de la conscription, Paris, Gallimard, coll. « Folio Histoire », 2009 ;
  • Halais J., Des Normands sous l’uniforme, Bayeux, Orep, 2016 ;
  • Maurin, J., Armée, guerre, société : soldats languedociens, 1889-1919, Paris, Presses universitaires de France, 1982 ;
  • Roynette O., “Bons pour le service”, expérience de la caserne en France au XIXe siècle en France, Paris, Belin, 2000.

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1940, la campagne de Norvège

Le 8 avril 1940, la Wehrmacht envahit le Danemark. Le lendemain, 9 avril, les troupes allemandes pénètrent en Norvège. Désireux depuis quelques semaines d’ouvrir un front périphériques en Europe septentrionale, les Britanniques et les Français envoient des corps expéditionnaires en Scandinavie pour stopper l’offensive allemande. Les forces alliées subissent des revers dans le sud de la Norvège. Elles ont plus de succès au nord. Le 28 mai, elles contrôlent le port de Narvik. Mais, début juin, l’avancée allemande en France les oblige à rapatrier leurs contingents.

1940, la campagne de Norvège (© Jérémie Halais)

Pour aller plus loin :

  • Audet, « L’expédition de Norvège. Namsos, février-mai 1940 », in Revue historique des armées, n° 2, février 1957 ;
  • Bethouard, « Les bataillons de chasseurs en Norvège », in Revue historique des armées, n° 46, octobre 1945 ;
  • Blanc M., « La légion étrangère dans la campagne de Norvège », in Revue historique des armées, n° 142, 1981 ;
  • Derry T.K., The campaign in Norway, London, HMSO, 1952 ;
  • Caroff, La campagne de Norvège, 1940, Paris, Service historique de la Marine, 1955 ;
  • Keegan J., Atlas de la seconde guerre mondiale, Paris, France loisirs, 1990 ;
  • Leleu J.-L., Quellien J., Passera F. (dir.), La France pendant la seconde guerre mondiale, Paris, Fayard, Ministère de la Défense, 2010 ;
  • Prime C., Simonet S., Atlas de la seconde guerre mondiale. La France au combat : de la drôle de guerre à la Libération, Paris, Autrement, 2010 ;
  • Jordan D., Wiest A., Atlas de la seconde guerre mondiale, Paris, Histoire & collections, 2013.

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Les conscrits de Napoléon

L’instauration du système de la conscription, en 1798, permet à la France de lever, entre 1804 et 1813, près de 2 200 000 soldats. Ces effectifs sont nécessaires pour mener à bien les campagnes du Premier Empire en Europe continentale. Cette infographie revient sur le système de la conscription, ses résultats et les oppositions qu’il a pu susciter.

Les conscrits de Napoléon (© Jérémie Halais)

Pour aller plus loin :

  • Biard M., Bourdin Ph., MarzagalliI S., Révolution, Consulat et Empire (1789-1815), Paris, Belin, coll. « Histoire de France, 2014 ;
  • Beaurepaire P.-Y., Marzagalli, S., Atlas de la Révolution française, Autrement, 2010 ; Crépin A., Histoire de la conscription, Paris, Gallimard, 2009 ;
  • Pigeard A., La conscription au temps de Napoléon, Paris, B. Giovanangeli, 2003 ;
  • Tulard J., Histoire de Paris sous le Consulat et l’Empire.

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1914-1918, les pertes françaises

Dans quelle mesure les soldats français sont-ils mis, entre 1914 et 1918, à contribution par l’armée dans son œuvre de défense nationale ? L’objet de cette infographie est de répondre à cette question. Elle montre aussi que la participation à l’effort de guerre n’est pas la même pour tous, puisque l’âge, la profession jouent un rôle dans l’exposition aux dangers.

1914-1918, les pertes françaises (© Jérémie Halais)

Pour aller plus loin :

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